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Le blog de Narcipat

Question de point de vue**

13 Août 2011 , Rédigé par Narcipat Publié dans #Chansons

Quand on t’ coup’ la parol’ pour donner un coup d’ fil 

Quand tu leur tiens la porte et qu’on t’ la claque au nez

Quand on t’ trait’ de bâtard de taré d’ pédophile

Et d’ lâch’ sans même attend’ parfois qu’ t’aies l’ dos tourné

 

Quand tu roulais à trente et qu’ tu récolt’ un’ prune

Quand ta boît’ ne r’tentit qu’ du chant des créanciers

Et qu’ tu cèd’ au racket dès qu’il pass’ par l’huissier

Arguant qu’un avocat t’ coût’rait dix fois plus d’ thune

 

Quand tu feins d’ignorer l’ pignouf qui coup’ la queue

Quand au lieu d’ gifler l’ chef tu lui serr’ la paluche

Quand t’endur’ le dédain des daims et des greluches

Et qu’ les derniers des cons t’ conseill’ d’ fair’ pareil qu’eux

 

      Pourquoi trembler comme un’ biche aux abois

Pourquoi te ponctuer l’ temps de torchons et d’ nasardes

      L’ cœur va t’ lâcher si tu n’y prends pas garde

         Vois donc ça du point d’ vue des bouts d’ bois

                  La vie s’ra plus peinarde

        Vois donc ça du point d’ vue des bouts d’ bois

                  Et moqu’ toi des échardes

 

 

Quand t’avis’ ces valets d’ leur zob et d’ l’argent-roi

Qui s’ pavan’ sur l’écran et qu’il faut bien subir

Attendu qu’ la canaille au vrai pouvoir s’rait pire

Si l’ cri des internaut’ est l’écho de c’ qu’ell’ croit

 

Quand t’entends cett’ mafia qu’a réussi l’exploit

De mett’ l’humanité à g’noux d’vant son martyre

Et en faisant l’histoir’ l’opinion et la loi

N’ te laiss’ que l’ choix d’ te tair’ d’en baver ou d’ mentir

 

Quand tu r’nifles cett’ lie qui s’entr’élit élite

Chercheurs qui n’ trouvent rien barbouilleurs sans talent

Grands écrivains d’ l’av’nir qui surviv’t au chaland

Mais dont l’argent public sécuris’ le steak-frites

 

      Pourquoi vas-tu t’emmerder à chercher

Dans tous les coins du Web des fusils et des bombes

      T’aurais l’air fin après une hécatombe

         Vois donc ça du point d’ vue des rochers

                  Qui domin’t et surplombent

        Vois donc ça du point d’ vue des rochers

                  Où s’ perchent les colombes

 

 

Le p’tit sourire inquiet d’ cette enfant pâle et chauve

Fissur’ le bleu d’ l’été déchir’ ton cœur usé

Peut-êt’ suffirait-il d’un’ greff’ pour qu’on la sauve

Tu t’ dis qu’est-c’ que j’attends et n’os’ te proposer

 

Ces résidus d’ mouroir qui crèv’ de solitude

Et qui perdent la boul’ pour n’ plus voir qu’on s’ fich’ d’eux

Est-ce anticipation d’ ta prop’ décrépitude

Les jours où t’en crois’ un t’es cafardeux pour deux

 

Mais que dis-j’ les vieillards il suffit d’un cabot

Qui encaiss’ des coups d’ pied pour salair’ d’ sa confiance

Ou qu’on perd dans un bois sur le ch’min des vacances

Pour t’ fair’ broyer du noir et t’ détremper l’ jabot

 

      Épargne-nous ces émois d’ mauvais ton

Et cess’ de t’ miner d’ maux qu’ tu mitonn’ à ta sauce

      Par l’inconscienc’ tes victim’ s’en défaussent

         Vois donc ça du point d’ vue du béton

                 Dont on fait les blockhaus

         Vois donc ça du point d’ vue du béton

                  Où nich’ les albatros

 

 

C’ très vieux mort mal daté dont la verve édentée

Remont’ nuit après nuit du fond d’on n’ sait quell’ mare

Pour t’ fair’ toucher du doigt à longueur de cauch’mar

Le scandal’ de n’ plus êt’ si peu qu’on ait été

 

La vie qui s’ recroqu’vill’ quand ell’ veut s’épanouir

Les fenêtres fermées par orgueil et conn’rie

La tronch’ que t’as tirée l’ jour où ell’ t’a souri

Tout’ ces années perdues à t’ scruter au lieu d’ jouir

 

Et sous tes pas toujours toujours l’abîm’ qui bée

Gouffre d’un Mal secret ou bien d’ l’inexistence

Vas-tu comprendre enfin qu’ tu y es tombé bébé

Et qu’en faire un sommet n’ t’en donn’ra pas quittance

 

      C’est bien en vain qu’ tu t’abreuv’ de mépris

Et qu’ tu t’épuis’ sans r’lâche à rabatt’ ta superbe

      N’ saisis-tu pas qu’à c’ jeu tu l’exacerbes

         Vois donc ça du point d’ vue d’ la prairie

                  Ne fût-c’ que cell’ du Verbe

         Vois donc ça du point d’ vue d’ la prairie

                  Et pas d’un seul brin d’herbe

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